Catia la Mar ... Une finale au Venezuela...
Mise à jour le 27 novembre 2020
Catia la Mar, Venezuela
Le 11/12/2002
Ici à Catia la Mar, à cinq kilomètres seulement de l'aéroport de Caracas "Simon Bolivar" et à près de trente kilomètres de Caracas, tout est calme. On ne dirait pas qu'il se passe ici, au Venezuela, des événements politiques importants, certains plus tragiques que d'autres, dont la mort de trois personnes il y a quelques jours. Ces derniers événements ont fait grimper la tension et durcir les positions tant des opposants du Président Chavez que de ses partisans.
À la télévision, on peut suivre sans risque et en direct les diverses péripéties de la grève générale et illimitée qui dure déjà depuis neuf jours et les nombreuses manifestations quotidiennes qui s'y déroulent, aujourd'hui celle du monde de l'éducation. Et chaque jour, c'est le concert des casseroles soit en appui au respect de la Constitution ou soit à la tenue de nouvelles élections.
Et, même à la télévision, on peut voir très clairement cette division extrême de la société civile au Venezuela : d'un côté, la chaîne de la télévision d'État qui apporte le point de vue gouvernemental et les actions de ses partisans, et les postes privés qui livrent les images, commentaires, publicités et manifestations des opposants. D'ailleurs, dans la nuit de lundi, plusieurs médias d'information anti-Chavez (postes de télévision et de radio privés, journaux) ont été attaqués et vandalisés par les partisans du Président.
C'est donc dans l'attente de mon avion de retour et entre mes sessions intensives d'écoutes télévisuelles et mes lectures de journaux, que j'ai commencé à rédiger les quelques bilans que je compte faire pour boucler la boucle de ce voyage.
À la télévision, on peut suivre sans risque et en direct les diverses péripéties de la grève générale et illimitée qui dure déjà depuis neuf jours et les nombreuses manifestations quotidiennes qui s'y déroulent, aujourd'hui celle du monde de l'éducation. Et chaque jour, c'est le concert des casseroles soit en appui au respect de la Constitution ou soit à la tenue de nouvelles élections.
Et, même à la télévision, on peut voir très clairement cette division extrême de la société civile au Venezuela : d'un côté, la chaîne de la télévision d'État qui apporte le point de vue gouvernemental et les actions de ses partisans, et les postes privés qui livrent les images, commentaires, publicités et manifestations des opposants. D'ailleurs, dans la nuit de lundi, plusieurs médias d'information anti-Chavez (postes de télévision et de radio privés, journaux) ont été attaqués et vandalisés par les partisans du Président.
C'est donc dans l'attente de mon avion de retour et entre mes sessions intensives d'écoutes télévisuelles et mes lectures de journaux, que j'ai commencé à rédiger les quelques bilans que je compte faire pour boucler la boucle de ce voyage.