Rurrenabaque (1) ... Rurre, la différente
Rurrenabaque, Bolivie
- Sur la route vers Rurrenabaque
De plus, il semble qu'Internet ne soit pas rendu dans cette partie de la Bolivie, du moins aux dernières nouvelles de Lonely Planet. Alors il faudra peut-être attendre quelques jours avant mon prochain compte rendu.
Rurre, c'est :
- 12 000 habitants avec 12 000 visiteurs par an;
- des motos, peut-être au minimum une par famille, qui deviennent taxis le temps d'une arrivée de bus, et qui, autrement, font le tour du village;
- de multiples restos aménagés avec des tables au dehors et des toits assez larges pour se bien protéger des risques de pluie, car on est ici en pays de forêts tropicales (rain forests), i.e. des forêts qui doivent leur configuration bien spéciale aux nombreuses pluies qui s'y répandent;
Photo de Carlos Moreno Letelier sur Flickr
- un "petit déjeuner américain" qui, pour 2$, t'offre deux oeufs et jambon, un café au lait, petits pains chauds, beurre et confiture de fraises en quantité, et pour clore : une crêpe avec miel et banane...succulent;
Photo de Butforthesky.com sur Flickr
- une rivière, la Beni, qui la côtoie de bout en bout et qui accueille des canots tout en longueur qui peuvent recevoir jusqu'à une vingtaine de passagers;
Photo de Christian Defferrard sur Flickr
- une végétation tropicale avec collines tout autour;
Photo de Solimar International sur Flickr
- des maisons pour la plupart de bois, avec toits ou de chaume ou de tôle (ça me rappelle les petits villages martiniquais ou encore plus ceux de villages "garifunas" des iles du Belize ou du Honduras) ;
Photo de Gregor Samsa sur Flickr
Photo de medicusmundi madrid sur Flickr
Photo de Agencia de noticias Internationales sur Flickr
Photo de David Davis sur Flickr
Photo de Gregor Samsa sur Flickr
- des rues non pavées, sauf le "boulevard" principal avec son terre-plein fleuri et la rue qui entoure la Plaza centrale;
Photo de Mark Shandro sur Flickr
Photo de Oleg Nabrovenkov sur Flickr
- de possibles couchers de soleil qu'on admire assis à une terrasse face à la rivière en sirotant une bonne bière bolivienne;
Photo de Sylvain Diochon sur Flickr
- et par-dessus tout, les gens (jeunes et vieux, hommes et femmes) qui beaucoup plus qu'ailleurs, sont expressifs et ne manquent pas de te saluer avec un large sourire : buenos dias, buenas tardes et buenas noches, ils connaissent !
Photo de Chris Feser sur Flickr
Photo de Bryan Long sur Flickr
Photo de Christian Deferrard sur Flickr
Photo de Medicusmundi Madrid sur Flickr
Et bien plus encore !
Quand on arrive dans un tel petit paradis, l'heure de pick-up de Coroico à Yolosa entassés les uns sur les autres avec nos bagages, les trois heures d'attente de l'autobus venant de La Paz, puis les 15 heures de bus, sur un chemin non pavé et cahoteux, entrecoupées par une heure de souper à 19h00, une pause-pipi à 22h00 agrémentée d'un contrôle de l'autobus (on ne nous demande même pas nos papiers) par des gens de l'armée, un réveil en sursaut à 24h00 par un groupe de jeunes allemands qui ont décidé de signaler la fête de l'un des leurs avec chants, ballons, feux d'artifices...
Quand on arrive, disais-je, dans un tel petit paradis, on oublie bien vite les heures qui ont précédé...