Sucre (1) ... Les plaisirs de découvrir une autre belle ville coloniale
Sucre, Bolivie
Ma prochaine destination, Sucre, une ville que l'on dit fantastique. Je verrai bien.
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Sur la route entre Potosi et Sucre
Betanzos
Photo de Dani Moraga sur Flickr
Photo de Fiona Dodsworth sur Flickr
Photo de News Agency sur Flickr
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Dans la ville coloniale de Sucre
Quel plaisir que de se retrouver de nouveau dans une superbe ville coloniale aux toits de tuiles orangées comme je les aime, mais en plus “capitale” que Potosí, et avec un climat des plus intéressants, car la ville ne se trouve qu’à 2800 mètres d’altitude, ce qui permet plus de verdure, des champs plus verts, et des soirées plus clémentes, un peu comme nos soirées fraîches de l’été. Et entourée de 6 collines, Sucre étant elle-même bâtie sur une septième colline, le centre de la ville se trouvant au sommet de la colline, donc pas de pentes, que du plat.
Photo de Roman Korzh sur Flickr
Photo de Cesar Catalan sur Flickr
Photos de Donatella Venturi sur Flickr
Le plaisir de flâner dans ces rues aux façades ouvertes sur des cours intérieures pour découvrir tout au long du parcours de jolis édifices religieux et civils, à l’architecture espagnole, avec beaucoup de tours, et, à leur sommet, des dômes de diverses formes, pyramidales, circulaires ou rectangulaires.
La Cathédrale de Sucre
Photo de Nicole Courneya sur Flickr
Iglesia La Merced
Photo de John McCabe sur Flickr
Sur le toit du Convento de San Felipe Neri
Photo de Sue Fleckney sur Flickr
Iglesia de la Recoleta et son Mirador
Photo de Cédric Charest sur Flickr
Casa de la Libertad
Photo de Hannes Rada sur Flickr
Photo de Richard Silver sur Flickr
Photo de Paul Hagon sur Flickr
La Cour suprême
Photo de Dan Lundberg sur Flickr
Même le cimetière de la ville, véritable petite cité des morts (considéré comme l’un des plus beaux de l’Amérique du Sud)... Le plaisir d’y déambuler dans ses allées bordées d’arbres bien verts et d’y découvrir ses mausolées pour familles riches, ses nombreux murs de cases familiales plus grandes que celles qui contiennent nos urnes funéraires, probablement pour familles moyennes, et sa section pour familles moins aisées avec ses petites maisons décorées de fleurs et qu’on retrouve le long des chemins où il y a eu morts d’hommes. Et ses nombreux bancs qui jalonnent les diverses allées pour s’y reposer ou simplement pour y réfléchir sur la vie et la mort.
Photos de Lotus Johnson sur Flickr
Fatigué de marcher ? ... Le plaisir de s’asseoir dans un des nombreux parcs de la ville à regarder les gens qui défilent vers le lieu de leurs affaires ou s’arrêtent pour jaser un brin entre eux, les nombreux jeunes “qui se bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics...”, les étudiants qui révisent leurs notes de cours avant de se rendre à leur école ou université, les autres qui sortent de cours et qui se sont donné rendez-vous et qui se saluent soit en se donnant simplement la main, ou soit encore en faisant un jeu de mains et de poings et de croisage de doigts comme le fait, en guise de salut, une certaine culture ado chez nous , ou aussi, chez certains, en se donnant la bise sur la joue, et ce, même entre jeunes hommes. Mais je ne connais pas le sens exact de ces divers rituels.
Plaza de 25 de Mayo
Photo de jmblum sur Flickr
Parque Bolivar
Photo de Daniel sur Flickr
Ou encore, le plaisir de prendre un bus au hasard et de se rendre au bout de la ligne pour découvrir d’autres quartiers de la ville, ou encore aller déjeuner ou luncher dans un petit village colonial près de Sucre, comme Yotala, et y rencontrer deux étudiants du Québec que je reconnais à leur accent, tous deux venant de Québec, le jeune homme étudiant à l’Université de Chicoutimi en plein-air, la jeune femme, à l’Université de Rimouski en éducation préscolaire et scolaire.
Photos de Jose Luis sur Flickr
Photos de Jennifer White sur Flickr
Et le plaisir d’y prendre une bonne bière en mangeant un “Saice”(je ne sais pas si c’est l’orthographe correct), un plat de boeuf en petits-petits morceaux (ce qui fait que c’est la première fois que je mange du boeuf jusqu’au bout, les autres fois, le boeuf étant plutôt difficile à mastiquer !) dans une sauce tomatée, et servi avec riz, patates et salade. Super bon ! Le tout accompagné, en fonds sonore, d’une musique bolivienne des plus entraînantes, de deux petits poussins se courant après dans le resto et cherchant des miettes par terre, de la visite d’un chien avec des rubans aux pattes, au cou et aux oreilles, et les jeux de trois petits enfants assis par terre à l’entrée du resto.
Photo de John Meckley sur Flickr
Le plaisir enfin de contempler tous ces gens de Sucre vaquant à leurs occupations quotidiennes.
Photo de Cesar Catalan sur Flickr
Photo de Donatella Venturi sur Flickr
Photo de sandeepanchetan.com sur Flickr
Vous avez sans doute compris que Sucre m’a tombé dans l’oeil et dans le coeur et qu’elle a surpassé Potosi dans mon palmarès des ville boliviennes. Et c’est ici que je ferai un arrêt plus long que prévu, histoire de respirer un peu.