Huancayo (4) ... Soirée mémorable !
19 - 23 juin 2002
Si j'avais pu vous écrire un court texte hier soir à 12h30 am, vous auriez lu ceci : une de ces soirées mémorables dans un bar avec un pisco, un genre de "ponce" à la péruvienne (boisson chaude alcoolisée, sucrée et avec un fond de lime) pour réchauffer le corps; avec un groupe de cinq jeunes musiciens qui ont joué sans arrêt de 9h30 à 12h30 (ils jouaient encore quand je suis parti) des pièces très variées et rythmées dont certaines que je connaissais, étant donné la recherche de musique des Andes que j'ai faite lors de ma préparation de voyage; enfin avec des spectateurs très animés qui chantaient avec le groupe et qui se levaient pour danser au milieu de la place.
À un certain moment d'une pièce très dansante, il faut croire que mon corps, bien qu'assis, s'exprimait puisqu'une des danseuses vint m'inviter à entrer dans la danse... je commence par refuser (vous connaissez ma grande timidité et ma non exhubérance!), elle me dit "por favor" et je me dis... et pourquoi pas!
Après une nuit de récupération, je suis aller faire du lèche-étals au mercado (marché) du dimanche de Huancayo. Un vrai centre d'achats, on y trouve de tout. Mais comme la marcher dans les centres d'achat n'est pas mon fort quand je n'ai rien à y acheter, eh bien, c'était pareil ici. J'ai fait le tour pour voir : une bonne marche tout de même d'une dizaine de "quadras" (coins de rue). Et ici aussi, c'est la sortie du dimanche pour beaucoup de monde, jeunes et vieux.
Et tout cela sous un soleil des plus chauds. Je crois bien que j'y ai attrapé mon premier coup de soleil. C'est ce qui est bizarre ici, la température. Depuis que j'ai quitté Lima, il a fait soleil tous les jours, mais dès que la nuit tombe, le froid prend lui aussi la relève. Je n'ai pas encore sorti mes vêtements "très chauds", mais je porte continuellement mes jeans, des bas dans mes espadrilles et mon coupe-vent le soir. Une chance que les lits ont des couvertures de laine très épaisses. Mais je crois qu'à cela aussi, le corps s'habitue. En tout cas, ce genre de température me préoccupe moins qu'au début. Vous me direz sans doute qu'il faut bien que je m'y fasse. Eh bien, c'est vrai. Comme ces gens, qui se sont établis dans ces coins rudes, on trouve des stratégies pour déjouer la nature, je me dis que c'est à mon tour de trouver les miennes.
IMAGES DU MARCHÉ DU DIMANCHE DE HUANCAYO
Des vendeurs...
Sur ce, à la prochaine...probablement à Ayacucho, puisque demain matin je prends le bus de 7h00 pour un autre trajet d'une dizaine d'heures dans les montagnes.