Salar de Uyuni ... Jour 1 : une mer blanche ... mais non de neige !
Mise à jour en janvier 2022
Jonquière, Québec
Le Joyau de la Bolivie ...
Le Salar de Uyuni et des lagunes de toutes couleurs... j'y ajoute mon vote ! "La disparition du lac préhistorique Tauca-Michin, 14 000 ans auparavant, a donné naissance à la croûte de sel la plus grande du monde qui recouvre aujourd'hui ce salar. En s'asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le lac Poopó et le lac Uru Uru ainsi que deux grands déserts de sel, le Salar de Coipasa et le gigantesque Salar d'Uyuni. Cette étendue de sel est située à 3 658 mètres d'altitude. Avec une superficie de 10 582 km2, elle constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente la moitié des réserves de lithium exploitables de la planète. Le Salar d'Uyuni recèle 5,5 millions de tonnes de lithium exploitables sur les onze millions de tonnes que compte la planète. Les réserves de lithium, composant essentiel des batteries électriques, sont actuellement le centre des attentions du gouvernement, ainsi que de plusieurs multinationales. Le Salar d'Uyuni fait partie du « triangle du lithium » entre le Salar d'Atacama au Chili et le Salar del Hombre Muerto en Argentine qui concentrent 70 % des réserves mondiales de lithium. Le sel est exploité, mais la production annuelle d'environ 25 000 tonnes ne risque pas d'épuiser les 60 à 65 milliards de tonnes estimées du gisement (en effet, l'épaisseur du sel varie de 2 à 120 mètres, selon les endroits). Une activité touristique se développe pour faire découvrir ce site. Plusieurs pistes le traversent. Les véhicules tout terrain peuvent y rouler en toute sécurité, mais sa traversée peut être plus ardue de décembre à mars, lorsque le salar d'Uyuni est parfois inondé pendant quelques semaines. L'épaisseur de l'eau dépasse rarement les 10 à 15 centimètres. Comme le salar est plat, il est inondé sur toute sa surface, ce qui en fait un gigantesque miroir. En 2001, la saison humide a été très pluvieuse, le salar n'a fini de sécher qu'en août, ce qui est exceptionnel. Il n'a plus été possible de le traverser avec un véhicule pendant plusieurs semaines. La réverbération des rayons du soleil sur la surface du désert de sel provoque un fort éblouissement, et rend obligatoire le port de lunettes de soleil haute protection. Un hôtel, situé au centre du lac et entièrement construit en sel, est une curiosité du lieu. L'île de corail d'Incahuasi, couverte de cactus candélabres dont certains sont âgés de 1 200 ans, est isolée dans ce désert salé. Le Salar d'Uyuni héberge des hôtels dont le sel est le matériau de construction principal des bâtiments et des meubles. Ces établissements sont situés à 3 000 mètres d'altitude, non loin d'une chaîne de hauts volcans comprenant le Tunupa et l'Aucanquilcha. |
Nous étions sept (7) dans la jeep Toyota 4X4 pour effectuer, en deux jours et demi, les 350 kilomètres de route de Uyuni à la Laguna Verde par des sentiers non pavés et pas toujours dans les meilleures conditions : le chauffeur-guide, Esteban, un couple français de Biarritz avec leur fille de 9 ans et un couple espagnol de Barcelone, une belle petite gang !
Jour 1 ...
Une mer blanche ... mais non de neige ! |
C'est vers 11h00 que nous quittons Uyuni pour ce périple de deux jours et demi en ce qui me concerne, et de 4 jours pour les autres qui reviennent à Uyuni. On passera par Colchani avant d'entrer dans le Sala.
Photo de Stéphanie Pasteels sur Flick
Photos de Frank Hukriede sur Flick
Ça commence par la traversée du Salar, la plus grande étendue de sel au monde (12 000 kms carré) et à une altitude de 3 653 mètres. C'est une partie d'un lac préhistoriques, le lac Tauca-Michin, qui recouvrait alors la presque totalité du sud-ouest de la Bolivie, et qui s'est asséché, n'y laissant que du sel (près de 30 mètres d'épaisseur). On se retrouve donc devant un immense territoire d'un blanc éblouissant sous les rayons du soleil avec à l'horizon une chaîne de montagnes. Chaque année, le Salar redevient lac, le temps de la saison des pluies. Il devient alors plus difficile de le visiter.
Photo de Pablo Diaz Galleguillos sur Flickr
Photo de Stefano Ravalli sur Flickr
En entrant dans le Salar, il y a une mine de sel à ciel ouvert, où des hommes aux verres fumés, pour se protéger des rayons éblouissants du soleil, font, à la pelle, de petits monticules de sel, que des camions viennent chercher pour la vente. Puis, quelques trente minutes de route plus tard, on atteint une hôtel pas mal spécial construit entièrement (extérieur, intérieur, ameublement) avec des blocs de sel : fantastique ce qu'on peut faire avec du sel !
Photo de Stefano Ravalli sur Flickr
Photo de Ferran Altimiras sur Flickr
Photo de Bert Puij sur Flickr
Plus loin, on trouve la "Isla de Pescado", une île reconnue pour ses cactus géants. Jusqu'à présent, je n'avais vu les cactus que de la fenêtre des bus : ici, j'en ai plein les yeux, et je peux même les toucher. Et au sommet de l'île, une vue à 360 degrés de cette immensité blanche avec les montagnes en fond de décor à l'horizon. Splendide !
Isla de Incahuasi
Photo de Frank Hukriede sur Flickr
Isla del Pescador
Photo de Montse GB sur Flickr
Photo de Claudette St-Arneault sur Flickr
Photo de Jeroen Fransen sur Flickr
Photo de Miguel Navaza sur Flickr
Photo de Michael Mellinger sur Flickr
Et cette première journée se termine dans un petit village près du Salar, Atulcha, dans une propriété aménagée pour recevoir à coucher et manger une quinzaine de personnes. Électricité jusqu'à 21h00 : donc coucher tôt pour un lever tôt, 6h00. Une autre jeep de la même agence, avec, à bord, six jeunes universitaires de La Paz, nous rejoint quelques minutes plus tard. Les autres agences, quant à elles, amènent leur monde plus loin du Salar à San Juan.
San Juan - Hostal
Photo de Frank Hukrie de sur Flickr
Photo de Cesar Catalan de sur Flickr
Photos de Lorien Johnson sur Flickr
Mais avant de dîner (souper), un habitant du village nous fait visiter deux cavernes dans lesquelles on a trouvé des squelettes/momies et des objets de la vie quotidienne datant de la période des incas et avant.
Photo de sergio pascual rodriguez sur Flickr
Et l'on se couche avec, dans la tête, des images et des images où prédomine le blanc éblouissant.