Tarija (1) ... De Villazon à Tupiza en repassant par Tarija
Tupiza, Bolivie
J'ai chiâlé contre les trajets de nuit, mais, obligé, il m'a bien fallu me faire à l'idée que je devais me rendre à Tarija en bus de nuit, un trajet de près de quatre (4) heures) sans rien voir des paysages qui m'étaient offerts.
- Découverte de Tarija et sa région
Photo de Marito Benito sur Flickr
Photo de Adrian Mallol i Moretti sur Flickr
Mirador Loma de San Juan
Photo de Ricardo Cabezas sur Flickr
Plaza Central
Photo de Arigerdes sur Flickr
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Vignobles à Tarija
Photo de Pablo Lopez sur Flickr
Photo de daniDi sur Flickr
Village de San Lorenzo près de Tarija
Photo de Cristhian Jimenez cuellar sur Flickr
- De retour à Tupiza en bus de nuit et une expérience toute nouvelle
Ces trajets de nuit peuvent parfois nous réserver des surprises, pas toujours agréables ! c'est ce qui m'est arrivé lors de mon retour à Tupiza.
Cette nuit, par exemple, j'avais le premier siège en avant, juste derrière le conducteur assis plus bas : je voyais donc très bien la route et les ombres des rochers projetées par les phares du bus, et au-delà de l'effet des phares, le noir absolu...un précipice peut-être? et l'imagination de travailler très fort... je préfère essayer de fermer les yeux et dormir... mais impossible, mon cerveau me commande de les ouvrir et de regarder.
Et le froid que je n'avais pas prévu qui s'installe au fur et à mesure qu'on monte en altitude au point où je suis obligé de demander au conducteur, lors d'un arrêt, s'il n'a pas une couverture de trop...pas de problème...et bienvenue à la chaleur !
Et pour terminer, à environ 1h30 de Tupiza, un groupe de femmes et d`hommes sur le bord du chemin qui nous font signe et nous crient de nous arrêter.
Le bus arrête : il y a un homme de blessé... branle-bas de combat. L'homme est aidé à monter dans le bus et s'assoit à la place libre près de moi : il est complètement empoussiéré et il a une main en sang, mais je n'ose pas trop regarder.
Quelqu'un lui fait un bandage et le bus repart un peu plus vite que normalement sur le chemin de gravelle cahoteux. Et à chaque saut, l'homme lâche des soupirs, parfois des cris de douleur et ferme les yeux en grimaçant à peine. De temps en temps, il met sa main à la verticale en appuyant son coude soit sur le bras qui sépare nos deux places ou soit encore sur mon épaule. Inutile de dire que le sommeil nous avait définitivement quittés, les autres voyageurs et moi.
Arrivé au terminal, un taxi l'a reconduit à l'hôpital. Qu'est-ce qui est arrivé au juste, je ne sais pas, mais, à un moment, il ouvre les yeux, regarde dans ma direction et s'excuse ! Pourquoi? parce qu'il s'est appuyé sur moi ? parce qu'en s'appuyant sur moi, il a empoussiéré mon imper? je ne sais pas trop.
Arrivé à l'hôtel, inutile aussi de dire que j'ai dû subir l'attaque instantanée du sommeil, peu importe le froid du dehors.